Les services secrets français sont très inquiets, nous apprend le journal "Le Monde". Il s'agit du GSPC algérien qui aurait des liens avec Al Qaïda. Voilà que le spectre du terrorisme revient à l'ordre du jour : a-t-il jamais cessé de l'être ? Quand j'étais sur le point de m'installer à Paris il ya vingt ans, les attentats terroristes se sont multipliés dans la capitale française, certains de mes proches se sont même demandés si je n'avais pas peur d'aller dans cette ville qui paraissait à feu et à sang. Je n'ai jamais cessé depuis d'entendre parler de terrorisme et d'attentats. Et je suis las de ce jeu qui consiste à se faire peur. Les attentats terroristes sont devenus le fonds de commerce des médias et l'intégriste musulman le "père fouettard" de la société de la consommation. Espérons qu'il y aura un jour une fin à cette spirale infernale de la haine et que les médias, les gens de la rue, les hommes politiques.. s'occuperont d'autre chose que de nous faire peur avec des informations invérifiables que nous sommes obligés de prendre au sérieux. Vingt ans déjà depuis la vague d'attentats de 1986 et les choses emblent s'être aggravées, avec la tragédie algérienne qui restera dans les annales de l'histoire contemporaine : "comment transformer un pays nouvellement indépendant et riche en un enfer et un lieu de massacres épouvantables de populations.". Mais l'Algérie n'est que le révélateur de ce qui aurait pu se passer ailleurs et notamment chez ses voisins qui ne comptent pas moins de terroristes mais qui les ont toujours écratés, pourchassés...
Pas un millimètre-carré de terrain pour l'intégrisme, c'est la règle à ne pas oublier si l'on veut vivre tranquillement dans les sociétés démocratiques.